HPG retrouve enfin L. Talon, au Café de l’industrie, qui est tranquillement en train d’écrire à une table. HPG, essouflé, lui demande ce qu’il écrit, mais, alors que L. Talon commence à lui répondre, il le coupe et recommence à parler tout seul et très rapidement, lui racontant son passage chez Panisse puis sa course dans les rues. L. Talon essaie à plusieurs reprises de prendre la parole sans y parvenir.
Soudain L. Talon s’empare d’un couteau sur la table à côté et le met sous sa propre gorge en menaçant HPG de se tuer s’il ne l’écoute pas, ce qui a pour conséquence de stopper net le monologue de HPG.
L. Talon lui explique qu’il était en train d’écrire une lettre à son attention, et lui demande s’il peut la lui lire ; HPG, mal à l’aise, acquiesce.
L. Talon lui lit la lettre, et pour la première fois, HPG écoute, attentif et ému, mais surtout paniqué face à son incapacité à réagir aux déclarations de son partenaire.
L. Talon commence par raconter une anecdote qui lui est arrivé ce matin (à développer), puis explique qu’il ne peut plus continuer à être un super-héros, qu’il ne se sent plus la force d’assumer l’ambition de sauver le monde. Il ne veut plus avoir l’impression de jouer sa vie à chaque nouvelle mission, il ne supporte même plus l’idée de la violence. Il a besoin à la fois d’une sérénité qu’il n’a jamais trouvée dans cette vie-là, et en même temps d’un nouvel élan vers autre chose ; et il doit trouver cet équilibre inédit ailleurs.
Il loue la vitalité qu’il envie tant à HPG, cette énergie qui lui permet d’éviter de se poser des questions en se projetant constamment vers l’avant, cette faculté à transformer ses angoisses en carburant de ses actions. Il le met toutefois en garde : faire de ses actions les signaux de sa sensibilité ne peut s’ériger en système que s’il construit aussi à côté la possibilité d’une réception à une sensibilité autre, en face de lui.
Il le remercie de lui avoir tendu la main quand il en avait besoin, se rappellera toujours avec émotion des quelques mois vécus ensemble. Il ne se fait pas de souci pour son désormais ex-partenaire, qui lui trouvera sans peine un valeureux remplaçant.
HPG laisse un silence. Puis lâche timidement, en murmurant presque, comme s’il savait qu’il devrait se garder de dire ça, mais que c’était plus fort que lui, que L. Talon ne peut lui faire ça, qu’ils forment une équipe, qu’il ne peut l’abandonner maintenant. L. Talon lui répond qu’il est désolé. (Ils sont réunis dans le même plan pour la première fois)